Les assureurs britanniques avaient déjà fait mention de leur souhait de rester dans l’Union européenne, et ce bien avant le référendum. Selon les sondages, quelques jours avant les votes, 64 % d’entre eux était contre le Brexit. Et pourtant, maintenant que les résultats sont officiels, il va falloir faire avec la situation, malgré le fait qu’il peut y avoir quelques idées divergentes. C’est maintenant aux compagnies d’assurance vie de faire preuve de réactivité face à une situation qui est fortement instable.
Brexit: Une perte limitée pour les assureurs britanniques
Les responsables de la banque Barclays avaient déjà estimé une perte limitée pour les assureurs britanniques dans le cas où le Brexit serait voté. Et il semble qu’ils avaient raison. En effet, en ce début de semaine, quelques jours seulement après le référendum, les constats sont rassurants. Lloyd’s reste en tête de lice pour ce qui est des meilleures assurances mondiales.
Dans la mesure où les agences de ce genre sont de véritable levier pour l’économie, c’est une bonne nouvelle que de voir les assurances ne dégringolent pas autant que les banques. Leur portefeuille d’investissement, qui est beaucoup plus important que leur actif net, est donc à l’abri de la crise généré par Brexit.
Brexit: Cas d’exception chez certains assureurs
En effet, ce ne sont que les assurances avec un portefeuille d’annuités qui sont exemptes des pertes exorbitantes. Il existe quand même quelques cas d’exception, notamment pour St James’s Place qui dispose d’un gearing particulièrement restreint. La raison en serait que les réserves par défaut, compris dans leur offre, leur permettent de faire face aux baisses imprévues du marché.
Pour le reste, les assureurs européens et ceux britanniques qui n’ont pas prévu d’épargne, il est donc de rigueur de toujours se mettre en garde contre les chutes éventuelles des actions.
Source : http://www.numedia.fr/brexit-consequences-sante-08117482016.html
