Mercredi dernier, les députés qui ont commencé à examiner la nouvelle lecture du projet de loi Sapin 2 ont établi la durée de validité d’un chèque à 12 mois, au lieu de six mois. L’élection présidentielle aura lieu dans huit mois et les parlementaires n’auront plus besoin de se prononcer sur de grandes réformes. Ils vont quand même intervenir dans le projet de loi de finances pour l’année prochaine et c’est à cette occasion que les députés ont rétabli la durée de validité d’un chèque contre l’avis de l’exécutif. A vrai dire, le projet de loi Sapin II était à discuté en nouvelle lecture et on a prévu que cette durée sera réduite à six mois à partir de juillet 2017.
Banque : Les raisons de cette décision, selon Jean-Luc Laurent
Le député MRC Jean-Luc Laurent a expliqué que la dématérialisation des moyens de paiement est un sujet fondamental et sérieux qui ne peut faire l’objet de mesurettes camouflées dans des projets de loi successifs.
Selon ses dires, il a défendu un amendement qui vise à maintenir le délai d’un an et commander au gouvernement un rapport sur « l’avenir de la monnaie fiduciaire ». D’ailleurs, cet amendement a été voté par des élus de tous bords. De plus, le ministère des Finances a précisé que le but de la réduction de validité des chèques à six mois consiste à favoriser l’utilisation de moyens de paiement dématérialisés.
Banque : L’importance des chèques
Le député Jean-Luc Laurent qui est à l’origine de l’amendement récemment adopté par les députés ce mercredi a expliqué que la réduction à six mois de la validité des chèques bousculerait certaines habitues chez les personnes âgées. Il a également rajouté que l’utilisation du chèque reste aujourd’hui encore massive et que ce moyen de paiement reste l’apanage de personnes qui n’ont pas accès aux moyens de paiement numériques ou qui nourrissent une certaine suspicion à leur égard.