En cas de décès d’une personne, le conjoint de celle-ci peut percevoir une partie de la retraite de la personne décédée, c’est ce que l’on nomme la pension de réversion. Cependant, cette pension n’est pas versée systématiquement et son attribution varie en fonction des cas et des régimes auxquels vous êtes affiliés. L’UFF (Union financière de France) rappelle les règles qui régissent le versement de la pension de réversion.
Dans un premier temps, il faut savoir que seules les personnes mariées peuvent bénéficier de la pension de réversion de leur conjoint décédé. Les personnes pacsés ou vivant en concubinage sont exclues de ce dispositif.
Dans le cas d’une affiliation au régime général de la sécurité sociale, la pension de réversion est attribuée seulement aux personnes âgées de plus de 55 ans et ne dépassant pas un certain seuil de ressources.
En 2015, ce plafond a été établi à 19 988 euros. Si l’ensemble de ces conditions sont remplies, le conjoint survivant peut bénéficier de 54 % de la retraite de base de la personne décédée, sans en faire la demande.
La réversion des régimes complémentaires
Les personnes ayant souscrit à un régime de retraite complémentaire tels que l’Arrco, l’Agirc ou le RSI sont soumis à des règles différentes.
Pour bénéficier de la la pension de réversion du conjoint défunt, il faut en faire la demande et que la personne décédée ai cotisé au régime des salariés ou des indépendants.
Pour l’Agirc et l’Arrco, il n’y a pas de plafond de revenu, mais un âge minimum. L’Agirc verse la pension de réversion à partir de 55 ans et l’Arrco à 60 ans. Si ses critères sont respectés, les régimes de retraite complémentaires reverseront 60% de la retraite du conjoint défunt.