Après des semaines de négociations, la Grèce est officiellement en situation de défaut de paiement vis-à-vis du Fond Monétaire International (FMI). Elle ne remboursera pas les 1,6 milliard d’euros réclamés, ce qui implique qu’elle bénéficiera plus des ressources du FMI. La survie du pays dépend désormais des aides financières d’urgence de la Banque centrale européenne (BCE).
Les rapports entre le FMI et Athènes viennent de prendre un nouveau tournant et sont passés de froids à glacials depuis que la Grèce est en situation de défaut de paiement. La dette de 1,6 milliard d’euros due au FMI ne sera pas honorée par le pays. Le FMI a donc sanctionné le pays en stoppant ses aides financières qui ont cours depuis 2010. Le FMI indique : « La Grèce ne peut plus recevoir de financement du FMI tant que ses arriérés n’ont pas été payés ».
Les prêts d’urgence comme seule option
Désormais, la Grèce ne pourra compter que sur les aides d’urgences fournies par la Banque centrale européenne notamment via les prêts ELA (Emergency Liquidity Assistance) destinés à maintenir le pays à flots.
Pour empêcher le pays de sombrer, la BCE a annoncé le maintien de ses aides sans pour autant en augmenter la montant.
Pour les Grecs, la situation est de plus en plus pesante et l’échéance du référendum du 5 juillet fait grimper la tension. L’activité du pays et les conditions de vie de la population sont considérablement affaiblies par ce contexte économique catastrophique. Le pays devra aussi face à la prochaine échéance, le 20 juillet. Date à laquelle la Grèce doit théoriquement rembourser la somme de 6,9 milliards d’euros qui devrait être répartie entre la BCE, le FMI et les obligations d’Etat.