Fiscalité, taxe habitation, obligation des ménages

Taxe habitation : les obligations des ménages français

Fiscalité

La taxe habitation est une obligation pour tous les Français, propriétaires et locataires de logements. L’assurance quant à elle, est seulement un devoir des locataires, tandis qu’elle reste une recommandation pour les propriétaires.  Néanmoins, toutes les deux permettent de vivre tranquillement chez soi. Néanmoins, il existe quelques personnes sont exonérées de cet impôt local. En quoi consiste cette taxe, comment est-elle calculée et comment en être exonéré ? Cet article essayera de répondre à tous ces questionnements.

La taxe habitation : comment ça marche ?

Faisant partie des impôts locaux, arrivée en début d’automne la taxe habitation est attribuée à tous : aux propriétaires ainsi qu’aux  locataires même étudiant ou en collocation, pour toutes les résidences principales ou secondaires, même pour les maisons vacantes. Les parkings sont aussi inclus dans la taxe d’habitation.

A partir de l’année 2018, les conditions de la taxe habitation va changer. L’impôt touchera tous les logements que ce soit une résidence principale ou secondaire, un logement loué ou non. Et peu importe le statut de l’habitant : locataire ou propriétaire, il devra y participer.

Comment évaluer sa taxe habitation ?

La taxe d’habitation est calculée par les collectivités territoriales à partir de la valeur locative du logement ou valeur locative cadastral multiplié par le taux d’imposition. Si une personne a déménagé au cours de l’année, sa taxe d’habitation sera calculée selon son domicile du 1er janvier de cette année.  Pour pouvoir se préparer au montant de la taxe, on trouve des sites web qui proposent des simulations de taxe d’habitation.

Néanmoins, il existe quelques personnes qui se trouvent être exonérée de cette obligation. On parle notamment des personnes ayant des situations spéciales et des bâtiments particuliers comme les gîtes. Comme les étudiants à l’université qui vivent dans des bâtiments de la CROUS, les personnes âgées de plus de 60 ans soumis à l’ISF ou bénéficiaire de l’Asi ou l’Aspa. C’est aussi le cas des infirmes.