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Consommés avec modération; les vins rouges sont bons pour la santé !

Consommation

S’il est un produit de la terre qui accompagne l’histoire de l’humanité depuis toujours, avec une connotation bénéfique, c’est bien le vin et surtout le vin rouge. Noé lui-même tâtait de la dive bouteille, et l’on sait quel âge… patriarcal l’homme a atteint !

Chacun sait confusément que le vin rouge est bénéfique. Mais personne ne sait réellement d’où il tient cette conviction. Et notre époque étant ce qu’elle est… nul n’osera rien avancer sans l’aval de la science !

Consultons donc l’analyse.

Chimiquement, le vin est un alcool comme les autres. Il contient la fameuse molécule d’éthanol qui caractérise les boissons alcoolisées et se voit donc voué aux gémonies par tous les ministres de la santé (et même les autres).

 

On ne saurait toutefois résumer le vin à cette seule molécule responsable de l’ivresse. Le vin rouge, boisson simple et naturelle, est paradoxalement un véritable cocktail de plusieurs centaines de substances chimiques. Outre la fermentation des sucres qui produit l’alcool, toutes les phases de la vinification puis de la maturation enrichissent le vin de multiples acides et arômes ; des molécules s’élaborent, dont des fameux polyphénols.

 

La structure chimique des polyphénols leur permet d’empêcher la formation de radicaux libres agressifs pour les cellules de l’organisme : ce sont des antioxydants. En tant que tels, ils protègent les parois des vaisseaux sanguins, diminuent leur perméabilité et ont une action favorable sur le taux de cholestérol.

 

Sans tomber dans un débat trop technique, sachez encore que :

 

Le vin rouge contient deux fois plus de polyphénols que le vin blanc ou le vin rosé.

Le tanin, la couleur rouge du vin, est dû aux delphinidines, molécules polyphénols de type flavonoïde considérées par l’Inserm comme bénéfiques.

Le resvératrol, polyphénol non flavonoïde, était désigné par le passé comme l’élément « santé » du vin.

Enfin, selon des études récentes, les procyanidines ont des propriétés antioxydantes et vasodilatatrices bien supérieures à celles des autres polyphénols ; or de nombreux vins rouges sont mille fois plus riches en procyanidines qu’en resvératrol.

Bien qu’en termes savants et un peu barbares, la science conforte donc le gourmet : le vin rouge est bon pour la santé !

 

Une preuve ? Voici une vingtaine d’année, une constatation : les habitants du Sud Ouest de la France, connus pour leur alimentation épouvantablement saturée en graisses et leur solide consommation de vin, présentent des taux de cholestérol étonnamment faibles et moitié moins d’infarctus du myocarde qu’aux États-Unis. Après avoir tout analysé, force fût d’admettre les bienfaits du vin rouge sur le système cardiovasculaire. C’est le très officiel « French Paradox »…

 

Prochainement, nous reviendrons vous en dire plus sur les bienfaits des vins rouges, et donc de notre vin rouge de Provence Les Maurines !