Le principe du bonus est étroitement lié aux formules d’assurance automobile. Si vous souhaitez souscrire une de ces offres, il est important de connaître les critères qui expliquent le calcul du bonus-malus. C’est justement la raison d’être de ce guide. Dès lors, comment calculer ce fameux bonus sans se tromper ? Découvrez ici les réponses à toutes vos questions sur le sujet.
Calcul du bonus-malus : une fonction de la période et du coefficient
Le bonus-malus est considéré comme la valeur du coefficient réduction-augmentation. Il tient principalement compte de la responsabilité du conducteur. C’est valable même pour une assurance auto jeune conducteur.
Pour calculer ce fameux bonus, les assureurs évaluent le comportement du conducteur sur deux mois durant la période de 12 mois qui précède la date d’expiration du contrat. Si votre premier contrat expire le premier jour de l’année en cours par exemple, votre assureur pourra prendre en compte la période allant du 1er janvier au 1er mars de l’année précédente.
Notez que lorsqu’un véhicule est assuré pour la toute première fois, le bonus-malus prend toujours la valeur 1. Il suffira de multiplier le coefficient par 0,95 si vous n’avez pas fait la déclaration d’un accident responsable. Dans le cas contraire, vous devez multiplier ce coefficient par 1,25. Pour mieux être informé du bonus-malus, vous pouvez faire tout simplement une demande de relevé à votre compagnie d’assurance qui vous sera normalement fournie sous quinze jours.
Il est important de noter que les nouveaux coefficients s’appliquent au niveau de référence de l’année précédente. Par exemple, le coefficient d’un nouvel assuré commence rigoureusement à 1 comme précisé plus haut. La première année, si vous n’avez pas d’accident, votre coefficient chutera donc à 0,95. L’année suivante, dans le cas où vous avez un accident qui vous implique entièrement, il est toujours de 0,95 et sera multiplié par 1,25 et non par 1.
Critères influençant le calcul du bonus-malus
Lors de la souscription d’une assurance auto, plusieurs critères peuvent influer considérablement sur le calcul des bonus-malus. Il s’agit de l’âge, la licence, la marque, le modèle et la puissance du moteur du véhicule. Il faut également préciser que si vous habitez une ville avec un taux de criminalité élevé, vous devrez peut-être payer plus d’impôts. Il faudra alors faire preuve de vigilance et bien conduire pour limiter les amendes.
Quoi qu’il en soit, les primes d’assurance, qu’elles soient payées mensuellement ou annuellement, tiennent aussi compte d’un autre critère souvent négligé. C’est le facteur diminution-augmentation, est mieux connu sous l’acronyme de CRM ou simplement dividende-malus.
Concrètement, le système vous permet d’ajuster vos primes à la hausse ou à la baisse en fonction du nombre de sinistres préalablement déclarés. La valeur et les conditions d’un CRM sont généralement définies à l’avance.
Le principe d’accident dans le calcul du bonus-malus
Ce principe est simple : si le conducteur n’est pas directement responsable d’un accident, il percevra une prime de 5 %, ce qui équivaut à une prime de 0,95 – malus. Si aucun sinistre n’est déclaré, le bonus augmente chaque année jusqu’à ce qu’un facteur maximum de 0,50 soit atteint : c’est l’équivalent de 13 ans sans accident responsable. Il va de soi que les automobilistes qui font l’effort de bien conduire sont nettement plus avantagés.
Selon l’assureur, la prime annuelle passera à 7 % si votre véhicule est garanti pour un usage « voyage » ou « déplacement ». En revanche, les amendes augmenteront de plus de 20 % pour chaque réclamation responsable. Notez une fois encore que ces valeurs dépendent de votre compagnie d’assurance. Multipliez ensuite le bonus-malus par 1,25 point. Au-delà du facteur maximum, la compagnie d’assurance peut résilier votre contrat.
Les assureurs calculent chaque année, un coefficient pour chaque assuré en fonction des accidents enregistrés par le véhicule, le facteur initial étant toujours fixé à 1. Le coefficient augmente à chaque accident : le coefficient de base est multiplié par 1,25 point si l’assuré est fautif, et par 1,125 dans le cas où il n’est que partiellement impliqué. Dans l’éventualité où l’assuré n’a pas d’accident au cours de l’année, le facteur sera réduit de 0,05 point (multiplié par 1,05).