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Immobilier : est-ce que le Bâle IV aurait un impact sur le crédit immobilier ?

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Face aux nouvelles régulations financières du Comité de Bâle, les professionnels de l’immobilier sont inquiets, car ils craignent que ces nouvelles régulations risquent de perturber la production de crédits immobiliers des banques françaises. A vrai dire, le « Bâle IV » s’impose progressivement dans le vocabulaire de l’industrie bancaire. Si les acteurs de l’immobilier se préoccupent tant de ces réformes, ils ont peur de l’initiative du Comité de Bâle. Le fait de vouloir proposer les régulations financières internationales ainsi que l’envie de sécuriser davantage le bilan des banques, accordant plusieurs crédits longs à taux fixe tout comme les crédits immobiliers, représentent également des risques pour ces acteurs du logement privé.

Immobilier et réduction de la voilure sur les crédits immobiliers

Car les banques françaises n’ont pas la possibilité d’augmenter leur capital dans de mauvaises conditions, elles sont obligées de réduire la voilure sur les crédits immobiliers. C’est le genre d’argument qui a pu convaincre les professionnels de l’immobilier.

Selon les propos de la fédération des promoteurs immobiliers d’Île-de-France « l’accès au crédit est brutalement rendu plus complexe au profit d’une meilleure sensibilité au risque des expositions des établissements bancaires » Cela pourrait donner un nouveau coup de frein à la construction de logements, alors que ce secteur est à peine sortie de la crise. Pour les banques françaises, la révision des pondérations du risque crédit pourrait apporter des bénéfices concrets. C’est surtout le cas des banques ayant 868 milliards d’euros d’encours de crédits immobiliers à leur bilan.

Immobilier et risque sur l’équilibre financier des banques françaises : quelques solutions

Le but du comité de Bâle n’est pas d’imposer de nouvelles contraintes en capital aux banques pour nuire. Pour les banques, accroître leurs réserves de fonds propre à mettre en face des crédits pourrait aider à faire face à une menace sur l’équilibre financier des banques françaises. Sinon, elles peuvent aussi relever les taux de crédits immobiliers qu’elles proposent à leurs clients. Cela leur permettra de dégager de ressource et se donner de l’air en cas de hausse des taux de financement.