Alexis Tsipras face aux créanciers

Réunion de l’Eurogroupe : Le destin de la Grèce se joue aujourd’hui

Banque

Ce jeudi 18 juin, l’Eurogroupe se réunit au Luxembourg afin de trouver une issue aux désaccords entre la Grèce et le reste de la Zone Euro. Alors que le pays doit rembourser 1,53 milliard d’euros au FMI le 30 juin, cette journée pourrait être décisive pour la Grèce. Le risque de sortir de l’euro, voire de l’Union européenne est envisagé.

Ce jeudi, l’Eurogroupe, composé des ministres des Finances de la Zone Euro et le FMI, se réunit au Luxembourg afin de trouver des solutions face au conflit économique entre la Grèce et ses créanciers. La Grèce doit payer 1,53 milliard d’euros au FMI le 30 juin, ce qui l’oblige à débloquer un prêt de 7,2 milliards d’euros auprès des créanciers afin de se maintenir à flot. Seulement, les conditions pour obtenir cet argent sont sévères et de nouveaux efforts sont réclamés à la Grèce.

Des exigences « irréalistes »

Pour obtenir ces fonds, des réformes sont demandées comme la hausse de la TVA et une baisse des retraites.

Pour la Grèce, dont la situation sociale et économique est catastrophique, ces exigences sont « irréalistes » et le chef du gouvernement, Alexis Tsipras, les refuse. Le gouvernement ne veut pas procéder à de nouvelles coupes budgétaires étant donné la situation sociale du pays et les nombreux sacrifices faits par la population du pays.

Notons que les retraites ont déjà été amputées de moitié depuis le début de la crise. Alors que chacun des partis campe sur ses positions, les négociations sont dans l’impasse et cette réunion de  l’Eurogroupe pourrait être décisive pour l’avenir de la Grèce.

Le pessimisme gagne une grande partie des protagonistes de ce conflit et une sortie de l’euro, voir de l’Union Européenne est sérieusement envisagé ce qui aurait de graves conséquences aussi bien économiques que politiques. D’autres, comme la chancelière allemande, Angela Merkel, se montrent plus optimistes quant à l’issu de cette réunion. Elle considère que des solutions sont encore possibles et déclare : « J’en suis convaincue: quand il y a la volonté, il y a une solution ».