Assurance complémentaire santé

Mutuelle : Les consommateurs de cinq pays d’Europe passés au crible

Assurance - Mutuelle

Le groupe d’assurance ACE propose une étude sur la perception des consommateurs en matière d’assurance et de prévoyance santé. France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni ont été passés au crible afin de mieux comprendre les préoccupations des consommateurs « dans un contexte où les dépenses de santé et notamment le reste à charge augmente ». L’enquête proposée par ACE s’établie sur un panel de plus de 2 500 consommateurs et sur cinq pays considérés comme des « marchés clés » en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni).

Le rapport s’interroge sur les préoccupations et la perception des consommateurs vis-à-vis de leur mutuelle dans un contexte particulier, celui de la baisse des dépenses des Etats.

Le groupe d’assurance ACE préface cette étude en ces termes: « Alors que les gouvernements européens, confrontés à des déficits budgétaires croissants, tentent de trouver des moyens de réduire les dépenses publiques, on assiste à une augmentation des dépenses de santé qui restent à charge des assurés, donc ni couvertes par les prestations publiques (type Sécurité Sociale) ni par les assurances complémentaires santé ».

Des complémentaires santé trop coûteuses

Après avoir identifié ce contexte singulier, le rapport révèle que 71% des sondés s’accordent à dire « que les prestations sociales de santé sont en baisse ».

Ils constatent également qu’ils devront pallier à cette situation en souscrivant à des complémentaires santé mais le coût qu’elles représentent est un frein. 67% des personnes interrogées pensent que les assurances santé sont trop chères.

D’autre part, les consommateurs doutent de la prise en charge de leurs frais par leur assurance en cas de coup dur. Ils sont donc 45% à envisager de souscrire à une « assurance coups durs » Santé si son prix est raisonnable. Ce produit de prévoyance et de mutuelle santé reste peu répandu en France puisque, seul 30% des Français en ont connaissance, contre 81% des sondés au Royaume-Uni.