Les labels et la qualité : réalité ou action commerciale ?

Les labels et la qualité : réalité ou action commerciale ?

Consommation

Le phénomène de la labélisation est devenu tout aussi célèbre que celui des produits bio. Avec une concurrence de plus en plus rude entre les marques, certaines se raccrochent à cet ultime recours pour espérer mieux vendre et ça semble bien leur marcher. Toutefois, doit-on se méfier de cette opération de charme ou croire qu’un produit labélisé vaut vraiment ce qu’il dit être ?

La labélisation : un gage de qualité

La plupart des consommateurs de grandes surfaces certifient être convaincus par la présence d’un label sur un produit. Cette conviction est fondée sur le processus d’attribution du label qui, quand on connait ses implications, semble accorder plus de crédit à la chose.

En effet, pour avoir l’honneur de voir estamper sur leurs produits un label « produit de l’année » ou « saveur de l’année », le périple des marques est bien grand. Elles doivent remplir des conditions de constante innovation dans le fond et la forme de leurs produits. C’est ensuite à la société de labélisation de juger et de choisir qui peut recevoir cette distinction. D’ailleurs, même si la procédure semble extrêmement règlementée et prouve le sérieux de la chose, on se demande pourquoi des marques feraient des pieds et des mains pour recevoir un label.

La labélisation : une opération de charme

Dans un monde où l’industrialisation est de plus en plus décriée et qu’un retour vers des produits sains est prôné à cor et à cri, la labélisation parait être un gage de qualité.

Cependant, il est évident qu’aucune marque ne dépenserait des fortunes à modifier chaque année ses emballages, ou à moderniser ses produits si elle ne visait pas un but précis, celui d’une meilleure visibilité.

très peu de gens restent indifférents à ce genre d’inscription qui inspire toute de suite confiance. Il est donc clair que cela n’a rien d’innocent et que si les marques courent après cette distinction, ce n’est certainement pas pour le bien des consommateurs.