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Comment trouver un équilibre entre les néo-banques et les banques traditionnelles ?

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Avec le passage à l’ère numérique, les établissements bancaires classiques ont éprouvé quelques difficultés pour s’adapter. Pour ne rien arranger à leur situation, ils ont été confrontés à l’apparition de nouveaux concurrents : les néo-banques. En quelques mois seulement, ces dernières se sont imposées dans le paysage du secteur VC sur le continent européen, au point de devenir quasi-incontournables. Elles ont non seulement bénéficié de centaines de millions d’euros de levées de fonds, mais ont également apporté un grand nombre d’améliorations, parmi lesquelles une meilleure expérience utilisateur, une ergonomie satisfaisante, … Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que de nombreux utilisateurs n’arrivent plus à s’en passer.

Banques numériques vs Banques physiques : un combat inégal

Les résultats d’une enquête réalisée auprès de plusieurs individus ont démontré à quel point il existe un grand écart entre les banques classiques et les néo-banques. En effet, 90% de clients interrogés ont avoué qu’il est préférable de se connecter via une application bancaire plutôt que de se diriger vers une agence physique. Grâce à ce gain de temps, ils pourront vaquer à d’autres occupations (la création d’un site e-commerce par exemple).

Un autre constat inquiétant attire également l’attention : à cause de différents problèmes, de nombreux points de vente bancaires ont malheureusement dû fermer leurs portes. En une décennie, 5% des banques françaises ont été fermées, soit environ 2 000 succursales. De leur côté l’Espagne et le Royaume-Uni ont respectivement perdu 43% et 66% de leurs agences, et ce pour diverses raisons.

L’une des particularités des banques numériques se trouve dans le fait qu’elles facilitent le quotidien de leurs clients. Elles leur offrent notamment la possibilité de faire des transferts d’argent, vérifier leur solde, … tout cela sans avoir besoin de se déplacer. De plus, certaines d’entre elles leur permettent aussi de s’inscrire sur des plateformes de trading de monnaies virtuelles (Bitcoin, Ethereum, Dash, XRP, …), bénéficier de meilleurs taux de change, créer un site de vente, …

 

Les établissements bancaires traditionnels ont décidé de rattraper leur retard

Les banques numériques ayant pris de l’avance, les établissements bancaires classiques ont été dans l’obligation de travailler d’arrache-pied, ceci afin de rattraper leur retard. Pour ce faire, ils proposent désormais leurs nouvelles fonctionnalités en ligne et veillent à ce qu’elles soient à la fois efficaces, fluides et rapides. En d’autres termes, cela signifie que leurs clients bénéficient de services de meilleure qualité.

Pour mieux se positionner face aux néo-banques, les établissements bancaires de l’Hexagone ont fait plusieurs acquisitions :

• Treezor, La Société Générale Boursorama et Dalenys par Natixis ;
• KissKissBankBank & Co par la Banque Postale ;
• Compte-Nickel par BNP Paribas ;
• Fidor et Pot Commun par BPCE ;
• Pumpkin et Leetchi par le Crédit Mutuel.

Bien qu’elles séduisent des millions de clients dans différents pays, les néo-banques rencontrent également quelques problèmes. En effet, rares sont les personnes qui les utilisent comme comptes bancaires principaux, raison pour laquelle leurs chiffres d’affaires sont le plus souvent inférieurs à ceux des banques classiques. De plus, certaines d’entre elles ne sont pas très fiables.