Le coup d'accélérateur qu'attendaient les banques classiques

Le coup d’accélérateur qu’attendaient les banques classiques

Banque

Lorsque la banque en ligne a commencé à connaitre un essor impressionnant en 2015 un peu partout en Europe, mais surtout en France, les banques classiques y ont vu une réelle menace. Mais, en ce début d’année 2017, la vapeur semble être en train de se renverser en faveur des banques classiques à cause de deux événements majeurs.

Le rachat du Compte-Nickel par BNP Paribas : le coup de grâce

L’été dernier, la BPCE avait racheté la banque en ligne allemande Fidor. Depuis cet événement, les banques classiques avaient commencé des actions structurées pour reprendre le dessus sur un secteur contre qui elles se sentaient impuissantes jusque-là.

Mais, l’événement qui a fini de convaincre ces dernières, c’est le rachat le 04 avril 2017 de 95% des actions de la banque en ligne FNE par BNP Paribas. Celui-ci a été un grand signal pour les autres banques classiques qui ont repris confiance. Désormais, un gros coup de projecteur est mis sur les actions dans le secteur de la Fintech et certains concurrents n’hésitent pas à en profiter pour se mettre en lumière.

Une opportunité pour les concurrents

Depuis ce rachat, les annonces d’innovation se multiplient dans le secteur de la Fintech. Pendant que Carrefour a décidé de mettre en vente un compte courant depuis ses trois mille points de vente, de nouveaux moyens de paiement sont développés par des filiales bancaires de la Banque Edel, Oney, Leclerc et Auchan. De même, Orange a précisé qu’il lancera d’ici le mois de mai un réseau de banque mobile.

Si ces chaines profitent de cette opportunité pour se repositionner, c’est parce qu’elles détiennent un certain avantage sur les banques en ligne : des points de vente physiques. Dans un cas comme dans l’autre, autant les banques classiques que cette nouvelle concurrence sortent gagnantes de la manœuvre.