Les loyers pratiqués dans plus de 60 villes

Immobilier

Les loyers du parc locatif privé augmentent un peu plus rapidement que l’inflation. C’est le constat fait par l’Observatoire des loyers Clameur.

Depuis le début de l’année, ils sont en hausse de 1,1% par rapport à une inflation de 0,7%. Cette augmentation est aussi plus importante que celle constatée à la même époque en 2013 : +0,5%. Tous les types de biens sont concernés mais les appartements familiaux sont les plus touchés par la hausse : +1,7% sur les 3 pièces, +2,9% sur les 4 pièces et +3,1% sur les 5 pièces. Cette hausse est relativement étonnante dans un marché par ailleurs complètement déprimé. En effet, les locataires, sans doute inquiétés par la montée du chômage, la baisse de leur pouvoir d’achat… sont de moins en moins prêts à déménager.

Un marché bloqué dans certaines villes

Depuis le début de l’année, la mobilité résidentielle s’est établie à 25,2%, le niveau le plus bas jamais observé par Clameur. Concrètement, cela signifie qu’à peine un locataire sur 4 a changé de logement au cours de l’année. A Paris et à Marseille le marché semble même carrément bloqué puisque la mobilité résidentielle s’y établit respectivement à 16,5% et 17,5%. Ce qui n’empêche pas les loyers d’augmenter encore au-delà de la moyenne dans ces deux villes. A Paris, ils sont en hausse de 1,2% pour s’établir à 24,9 euros du mètre carré en moyenne. Et à Marseille, de 1,3% pour s’établir à 12,6 euros du mètre carré en moyenne.

Les loyers augmentent plus fortement encore à Lille (+4,2%), à Villeurbanne (+4%), à Angers (+3,6%), à Lyon (+3%) et à Toulon (+2,2%). En revanche ils reculent légèrement à Strasbourg (-0,1%), au Mans (-0,1%), à Rennes (-0,3%), à Dijon (-0,4%) et même plus fortement à Nice (-1,2%) et à Saint-Etienne (3,8%). Globalement, dans les villes de plus de 100 000 habitants, les loyers baissent dans 30,8% des villes, ils augmentent moins vite que l’inflation dans 23,1% et enfin ils augmentent plus vite que l’inflation dans 46,1% des villes.