Depuis le début de l’année 2016, une nette flambée de l’immobilier était pressentie après plusieurs années de stagnation. La tendance s’est poursuivie jusqu’en 2017 et la fin du mois de mars a consacré un net intérêt surtout dans certaines grandes métropoles, même si de façon générale, le constat est hétéroclite.
Un constat général sur le territoire
Quand la hausse a été confirmée en septembre 2016, tous les acteurs du secteur ont pris la nouvelle avec prudence. Il a fallu que les taux d’intérêt bancaires se mettent à grimper tout doucement pour que les promoteurs immobiliers comprennent qu’après plusieurs années de léthargie, la hausse était réelle.
Depuis, la situation n’a cessé d’évoluer. En cause, l’augmentation du pouvoir d’achat des populations, due aux nombreuses années de baisse des taux d’intérêt des crédits immobiliers. Alors que les biens neufs s’arrachent comme des petits pains, les prix des appartements ont été fortement impactés et cela semble accroître la course à l’achat.
Il semblerait que les Français qui en ont encore les moyens souhaitent acheter rapidement avant que les coûts ne deviennent astronomiques et que les taux deviennent dissuasifs. Si la hausse est générale sur tout le territoire, les données varient d’une région à une autre.
Des disparités régionales
En mars 2017, les prix étaient plus que jamais en hausse. Dans certaines provinces du centre et du Sud, l’engouement a quasiment doublé. Dans des villes comme Paris, Marseille, Montpellier ou encore Lyon le vent semble souffler dans le bon sens pour le bonheur des agents immobiliers. Mais les villes qui ont connu le plus cette hausse d’intérêt, ce sont Bordeaux et Nantes.
Depuis le mois de septembre de l’année dernière, Bordeaux était en tête de tous les classements en termes de hausse des acquisitions. Nantes n’était pas du reste non plus. Les choses ont ainsi continué jusqu’en mars et le début du mois d’avril de cette année ne semble pas bousculer la donne. On attend de voir jusqu’où ça ira.
