L’escroquerie à l'assurance est encore d'actualité

L’escroquerie à l’assurance est encore d’actualité

Assurance - Mutuelle

Très connue des services d’assurances et de police depuis plusieurs années, l’escroquerie à l’assurance est une pratique que beaucoup pensaient révolue. Pourtant, elle est plus que jamais d’actualité et avec la crise économique et sociale qui s’exacerbe davantage, les choses ne sont pas en bonne voie pour s’arranger.

Une pratique multiforme

La pratique était autrefois connue comme celle de personnes cupides ou désespérées, selon le cas, qui mettent délibérément le feu à leur maison ou leur voiture pour bénéficier d’un remboursement. Dans la plupart des cas, ce sont des personnes en situation économique très précaire qui ont besoin de fonds pour redresser leur finance.

Il en a fallu du temps pour les assureurs et les agents de police pour comprendre l’arnaque et se lancer à la guerre contre les fraudeurs. Alors même que ce partenariat semble porter ses fruits et que les statistiques en faveur d’une baisse du phénomène poussent ces deux acteurs à baisser la garde, l’escroquerie à l’assurance s’est trouvé de nouvelles formules.

Le cas du vieux Béthunois

Le cas récent d’un vieil homme béthunois a été frappant. En effet, le 10 février dernier il a été la victime collatérale d’un incendie sur une autre voiture, alors même que son assurance avait expiré. Pour ne pas avoir à supporter les frais, l’homme s’est empressé de renouveler son assurance et a déclaré l’incident à une fausse date. L’assureur, sentant l’entourloupe, s’est rapproché des services de police, qui lui ont permis de découvrir le pot au rose. Il a dû s’expliquer sur son escroquerie, bien que ses raisons n’effacent pas les faits.

Comme cet homme, ils sont des milliers à être des victimes du système qui se retrouve malencontreusement à se laisser prendre à un jeu dont malheureusement certains sortent gagnants. Chaque année, ce sont des milliers d’euros que les assureurs perdent dans ce genre d’événements et le cas de cet homme prouve que la pratique n’est pas prête de s’arrêter.